Exposition collective expérimentale
Les artistes
6 artistes présents
Ladislas ATHIOGBE
Pierre DUYS
France LAMBORAY
Aurore MARTIGNONI
Eric MERSCH
Thierry WIELEMAN
L'exposition
qui se tient à LaVallée, Bruxelles et elle est visible tous les jours jusqu'au 2/11 de 11h à 18h
Événements
Les artistes invités
Lors du vernissage et du finissage, des artistes invités présenteront une performance en résonance avec l'exposition Nervures.
Vernissage
Lecture performée
Jeudi 24 octobre de 18h à 21h
Vernissage
Composition lumineuse et organique au violon
Jeudi 24 octobre de 18h à 21h
Finissage
Danse de Butoh
Samedi 2 novembre de 18h à 21h
Coryse MWAPE
Initiatrice du projet Nervures.
À propos de Nervures
C’est Matisse qui nous a appris à voir les contours, non pas à la manière ‘psycho-optique’, mais comme des nervures, comme les axes d’un système d’activités et de passivités charnelles.
Maurice Merleau-Ponty.
Le cerne, dans un dessin ou une peinture ou dans une gravure, est le contour accusé, ce qui délimite une forme. Le contour fortement marqué, est lui représenté par un tracé
noir. Cette mise en valeur du contour représente une affirmation de la planéité de la
représentation, l’absence de perspective.
On retrouve ces cernes noirs, ces nervures dans les peintures préhistoriques, les bas- reliefs des temples de l’Egypte ancienne, les formes cernées en peinture chez les
fauvistes, les expressionnistes allemands, etc.
Les nervures sont présentes et évoquées dans divers domaines comme l’architecture, la gravure, la sculpture, la botanique (les arbres et les plantes) et la biologie (les rides de la peau). La nature est inspirante et les bâtisseurs des églises romanes et des cathédrales gothiques ont pris pour modèle les plantes pour assurer la structure des voûtes. De même, de nombreuses mosquées d’Orient ont été bâties sur ce modèle issu de la nature. Ces canaux organisés en système permettant la circulation de la sève au coeur des plantes assurent la solidité de l’ensemble. Les flux de vie sont assurés par des circuits organisés de petits circuits reliés les uns aux autres. Ces routes évoluent et se modifient avec le temps et finissent par perdre de leur vigueur. Les traces du passage du temps altèrent le moindre petit élément et l’ensemble. Les veines et les artères ne sont-elles pas elles aussi des nervures, des canaux permettant au sang de circuler et de maintenir le corps en vie ? Les rides qui sillonnent la peau du corps racontent les années et le temps qui passe irrémédiablement.